Mauvais garçons [...], J. Pierrat et E. Guillon

Ouvrage

Pierrat Guillaume et Guillon Eric, 2013. Mauvais Garçons, portraits de tatoués. Editions La manufacture de livres. 

2025

Mis à jour le 7/25/25

Le tatouage court aujourd’hui sur toutes les peaux. Mais durant des décennies il fut en France l’apanage des mauvais garçons, la marque de leur passage dans les bagnes d’outre-mer et les prisons centrales de la métropole. Durs de durs, issus des fortifs parisiennes, des faubourgs lyonnais et des villages marseillais, ils arboraient sur leurs peaux leurs diplômes de voyous, les stigmates de leur vie marginale. Pour être un homme du milieu, au début du XXe siècle, il fallait être « naze et bousillé », soit syphilitique et tatoué. Les photos de l’identité judiciaire prises lors des arrestations, qui constituent une galerie unique de gueules de marlous, mettent à nu les truands en dévoilant slogans vengeurs, pensées mélancoliques, dessins obscènes, souvenirs d’Afrique... la « poésie de la canaille malheureuse », comme l’écrivait Albert Londres.

 

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