Centre de la Vieille Charité

Centre de la Vieille Charité - Le Miroir

Le 25/09/2022

De 12h00 à 13h00

gratuit

Intervenante·s

portrait de Marion Slitine
Porteur de projet

Marion Slitine

Anthropologie

portrait de Marion Slitine
Intervenant•e

Marion Slitine

Anthropologie

Le futur dans l’art contemporain palestinien : un acte performatif et politique 

Mandaté par la Fondation danoise des arts pour la 58e Biennale de Venise, In Vitro, co-réalisé avec Søren Lind, est un film de science-fiction en arabe à deux canaux tourné en noir et blanc.
Le film se déroule à la suite d’une catastrophe écologique. Un réacteur nucléaire abandonné sous la ville biblique de Bethléem a été transformé en un immense verger. Un groupe de scientifiques se prépare à replanter le sol en utilisant des graines patrimoniales récoltées dans les derniers jours qui ont précédé l’apocalypse. Dans l’aile hospitalière du souterrain, la fondatrice du verger, interprétée par Hiam Abbass, est sur son lit de mort, tandis que la jeune Alia, interprétée par Maisa Abd Elhadi, lui rend visite. Alia est née clandestinement dans le cadre d’un programme de clonage et n’a jamais vu la ville qu’elle est censée reconstruire. Le dialogue entre les deux scientifiques se transforme rapidement en un échange intime sur la mémoire, l’exil et la nostalgie.

Au centre de leur discussion se trouve la relation complexe entre le passé, le présent et l’avenir, avec Bethléem comme toile de fond narrative, politique et symbolique.

Durée du film : 28 min.

 

Film co-réalisé avec Soren Lind.

Image : © DR

productions ayant inspiré l'événement

In vitro, de Larissa Sansour, mandaté par la Biennale de Venise

Slitine Marion, Assaf Laure, Gasparotto Mariangela, "Politiques d'imagination et d'anticipation dans le monde arabe", Horizons maghrébins, Presses Universitaires du Midi, 2021

structures porteuses

Centre Norbert Elias - CNE (AMU/CNRS/EHESS/Université d'Avignon)

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Téléphone portable du porteur

Dans le contexte palestinien, où l’horizon du futur est bouché et où le poids du passé sature le présent, nombre d’artistes se sont tournés vers le monde du futur et du rêve pour «réinventer la politique nationale et [fabriquer] de nouveaux espaces» (Maira 2013). En investissant largement la thématique du futur dans leurs œuvres ou en empruntant les voies de la fiction (fiction documentaire, narration spéculative, science-fiction, etc.), ces propositions artistiques

Texte front

Le futur dans l’art contemporain palestinien : un acte performatif et politique 

Mandaté par la Fondation danoise des arts pour la 58e Biennale de Venise, In Vitro, co-réalisé avec Søren Lind, est un film de science-fiction en arabe à deux canaux tourné en noir et blanc.
Le film se déroule à la suite d’une catastrophe écologique. Un réacteur nucléaire abandonné sous la ville biblique de Bethléem a été transformé en un immense verger. Un groupe de scientifiques se prépare à replanter le sol en utilisant des graines patrimoniales récoltées dans les derniers jours qui ont précédé l’apocalypse. Dans l’aile hospitalière du souterrain, la fondatrice du verger, interprétée par Hiam Abbass, est sur son lit de mort, tandis que la jeune Alia, interprétée par Maisa Abd Elhadi, lui rend visite. Alia est née clandestinement dans le cadre d’un programme de clonage et n’a jamais vu la ville qu’elle est censée reconstruire. Le dialogue entre les deux scientifiques se transforme rapidement en un échange intime sur la mémoire, l’exil et la nostalgie.

Au centre de leur discussion se trouve la relation complexe entre le passé, le présent et l’avenir, avec Bethléem comme toile de fond narrative, politique et symbolique.

Durée du film : 28 min.

 

Film co-réalisé avec Soren Lind.

Texte libre

Présentation :

Dans le contexte palestinien, où l’horizon du futur est bouché et où le poids du passé sature le présent, nombre d’artistes se sont tournés vers le monde du futur et du rêve pour « réinventer la politique nationale et [fabriquer] de nouveaux espaces » (Maira 2013). En investissant largement la thématique du futur dans leurs œuvres ou en empruntant les voies de la fiction (fiction documentaire, narration spéculative, science-fiction, etc.), ces propositions artistiques peuvent favoriser une pensée anticipante et une sortie de l’impuissance (De Cesari 2012). Elles jouent avec les frontières entre réel et fictif et deviennent des plateformes pour imaginer les jalons d’un futur de leur pays, tout en participant à imaginer une Palestine recréée (Slitine 2018). Larissa Sansour incarne bien cette génération d’artistes qui ont investi le futur et la science-fiction comme acte politique et performatif dans leurs œuvres, à tel point de créer une véritable école d’art et de pensée, « l’Arabfuturisme » (Grosjean, 2021. Il s’agira de mettre en perspective le film de Larissa Sansour au sein d’une création contemporaine palestinienne qui mobilise le futur pour mieux penser le présent.

 

Synopsis du film :

Mandaté par la Fondation danoise des arts pour la 58e Biennale de Venise, In Vitro, coréalisé avec Søren Lind, est un film de science-fiction en arabe à deux canaux tourné en noir et blanc.
Le film se déroule à la suite d’une catastrophe écologique. Un réacteur nucléaire abandonné sous la ville biblique de Bethléem a été transformé en un immense verger. Un groupe de scientifiques se prépare à replanter le sol en utilisant des graines patrimoniales récoltées dans les derniers jours qui ont précédé l’apocalypse. Dans l’aile hospitalière du souterrain, la fondatrice du verger, interprétée par Hiam Abbass, est sur son lit de mort, tandis que la jeune Alia, interprétée par Maisa Abd Elhadi, lui rend visite. Alia est née clandestinement dans le cadre d’un programme de clonage et n’a jamais vu la ville qu’elle est censée reconstruire. Le dialogue entre les deux scientifiques se transforme rapidement en un échange intime sur la mémoire, l’exil et la nostalgie. Au centre de leur discussion se trouve la relation complexe entre le passé, le présent et l’avenir, avec Bethléem comme toile de fond narrative, politique et symbolique.

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