Le Cadran solaire est probablement le premier outil mis en place par les êtres humains pour penser le temps. Si la question du déplacement de l’ombre en fonction de la journée pouvait être observée à partir de portions de paysage (arbre, pierre, pic…), le cadran solaire a permis pour la première fois de dépasser les simples observations réitérées et de passer à une forme de synthèse qui découpe la journée en parties distinctes : les heures.

Pour expliquer le fonctionnement général du cadran, Nicolas Verdier part d’une explication de type astronomique : il est question de la rotation de la terre sur elle-même, de la question de l’axe de rotation terrestre. À Marseille, la latitude est de 43° soit approximativement la moitié de la distance entre l’équateur et le pôle. La construction d’un cadran, son inscription permettent de prendre en main cet outil de mesure du temps. Cet objet produit est complexe, car il sous-entend, soit pour nous de comprendre le fonctionnement astronomique, soit pour les premiers créateurs de multiplier les notations sur le temps long de façon à déterminer des régularités.

Atelier dans le cadre du dispositif ADAGE - programme Education Artistique & Culturelle (EAC) de l'Académie Aix-Marseille

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