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Les éditions Questions théoriques publient des livres d’esthétique, de théorie littéraire et de poésie. Sont poétiques à leurs yeux les écritures dont on peut faire saillir les aspects empiriques, exploratoires, objectivants et critiques. Cette rencontre littéraire s’intéresse aux dispositifs qui produisent un savoir non encore institué. Ces expériences théoriques ont tant changé de nature depuis Horace, Dante, Ducasse, qu’il est devenu nécessaire d’en décrire les opérations.

Lors de ce second échange, Arno Bertina conversera avec la sociologue Isabelle Thireau au sujet de Que faire des classes moyennes ?, un ouvrage publié en 2016 par l’écrivaine Nathalie Quintane.

L’écrivain Arno Bertina ouvre le dialogue avec l’historien Antoine Lilti autour du livre « Dire et mal dire. L’opinion publique au XVIIIe siècle », un ouvrage écrit en 1992 par l’historienne Arlette Farge.

Le poids d’un secret de famille a pesé sur l’enfance des romancières Adèle Yon et Clothilde Salleles, qui en ont fait le thème de leur premier roman. Dans Mon vrai nom est Elisabeth (Sous-sol, 2025) Adèle Yon remonte les traces de son arrière grand-mère diagnostiquée schizophrène, lobotomisée dans les années 1950, pour tenter de rompre le silence qui entoure la maladie de son aïeule. Clothilde Salleles évoque quant à elle dans Nos insomnies (Gallimard, 2025) le personnage de son père, dont elle n’a jamais réussi à croire qu’il se rendait au travail chaque jour. Dans cette rencontre, elles dialogueront avec Irène Thery, sociologue, qui évoquera le passage d’un modèle traditionnel de "la" famille légitime, où le secret s'imposait pour sauver la réputation du nom, à un modèle de sincérité personnelle et de prise en compte des droits de l’enfant.

Tensions liées à la régulation des plateforme, protection des données personnelles, manipulations de l’information et ingérences étrangères via le cyberespace... Les technologies du numérique peuvent-elles se muer en menaces contre nos droits et nos libertés ? En quoi la volonté des États de réguler leur usage représente une tâche complexe qui peut avoir des effets inattendus voire pernicieux ? Ce sont ces questions décisives pour l’avenir de nos démocraties qui seront abordées dans cette rencontre organisée en partenariat avec la Commission Nationale de l’informatique et des Libertés (CNIL).

De quelle manière l'image est-elle porteuse d'informations spécifiques ? Comment interagit-elle avec l'information textuelle ? Et dans quel cadre est-elle tenue d'être une information ? À partir d’exemples tirés dans la presse et le domaine de la justice, des spécialistes de l’histoire de l’art invitent le public à réfléchir à la façon dont l’image s’avère déterminante dans la compréhension et l’explication d’un événement, et peut même, sous certaines conditions, agir comme preuve.

Grâce aux enquêtes de multiples lanceurs d’alerte - journalistes, militants, magistrats - qui ont fait émerger le sens précis du mot mafia, la loi italienne sait désormais réprimer des phénomènes marqués par l’intimidation, l’omertà et l’assujettissement. À l’avenir, d’autres enquêtes inspirées de ce modèle seront nécessaires pour cerner des phénomènes dont l’existence demeure incertaine, aux yeux

Le sonore occupe une place centrale dans l’accès à l’information. Par les notifications, discours de plateaux, notes vocales, ou voix générées par intelligence artificielle, les étudiantes de l’atelier de création sonore de l’EHESS vous proposent de partager leurs réflexions. Chaque écoute sera suivie d’une discussion collective. Ouvrez bien vos oreilles !! Réalisations sonores de Yuna Buet, Odeya Friedman, Pricas Masurel, Clara André, Elsa Pachoud-Janoly, Mado Mervant, étudiantes de Master (EHESS) ayant participé à l'atelier de création sonore 24/25 animé par Thomas Debeugny, ingénieur son de la DIS.

De quels outils dispose-t-on pour saisir avec justesse les discours sur la migration ? Est-il possible d’envisager un « juste récit » ? Quelle est la place des récits à la première personne dans la quête d’un récit alternatif mais empiriquement valide ? Lors de cette table-ronde, il sera question du traitement médiatique des récits de migrations, de leur instrumentalisation - à des fins de propagande et/ou de désinformation – et les luttes informationnelles.

« On nous vole notre sueur. Nous ne sommes bons qu’à payer des impôts et le peu d’emplois qu’il y a ce sont les étrangers qui les occupent ». Pensez-vous que cet extrait de discours à l’Assemblée Nationale fut prononcé en 1885 ou en 2022 ? Cette question est extraite du quiz proposé au public lors de ce temps d’échange avec un économiste, un historien et une journaliste sur la fabrique du débat autour des enjeux migratoires. Une table-ronde qui invite à développer une réflexion critique autour des opinions et idées reçues en matière de migrations.