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Dans le documentaire « En formation » (1h14, 2021), Sébastien Magnier et Julien Meunier suivent des apprentis reporters du Centre de Formation des journalistes (CFJ) à Paris. Pendant un an, ils accompagnent celles et ceux qui s’entraînent aux règles et usages du métier. Les attentats du Bataclan vont bouleverser leur année, leurs émotions, mais également leurs pratiques journalistiques. Jusqu'où doivent-ils aller pour traiter l'information ? Cette projection est également l’occasion de découvrir le court-métrage Le nuage était sous nos pieds (2025) du média marseillais Primitivi sur la question des data centers à Marseille. Détails des tarifs sur le site du Gyptis

Ce documentaire, qui joue lui-même avec le vrai et le faux en mêlant images d’archives et mise en scène de témoignages, revient sur l’histoire d’un canular orchestrée par Orson Welles sur les ondes de la CBS en 1938. Dans sa pièce radiophonique inspirée de l’œuvre de science-fiction de H.G. Wells La guerre des mondes (1898), le réalisateur simule un bulletin d'informations sur une attaque extraterrestre en cours. Des dizaines de milliers d'auditeurs qui écoutaient la radio dans la nuit du 30 octobre 1938, veille d’ Halloween, ont cru qu’il s’agissait d’une vraie attaque. Cette projection est suivie d’une discussion avec l’américaniste Romain Huret sur le climat de cette Amérique tout juste sortie de la grande Dépression.

«Ce film est une fenêtre, ouverte par le miracle d’une rencontre avec Fatem, qui m’a permis de voir des fragments du massacre en cours des Palestiniens. Fatem est devenue mes yeux à Gaza, et moi, un lien entre elle et le monde extérieur. Nous avons maintenu cette ligne de vie pendant presque un an. Les bouts de pixels et de sons échangés entre nous, sont devenus le film que voici. L’assassinat de Fatem le 16 avril 2025 suite à une attaque israélienne sur sa maison en change à jamais le sens». Sepideh Farsi, à propos de son film Put your Soul on Your Hand and Walk. Projection suivie d’une rencontre avec l'anthropologue Marion Slitine. Réservations possibles sur le site du cinéma La Baleine

On pense souvent qu’il n’y a rien de plus objectif, fiable et précis que les chiffres. Mais que cachent les informations chiffrées, comme des données sportives par exemple ? Comment se construisent elles ? Si l’on pose la question « Marseille est-elle une ville sportive ?», quelles corrélations, subtils et omniprésentes, y a-t-il entre les chiffres et les mots? Cet échange ludique, s’appuyant sur la projection du film documentaire Jeux de données de Dimitri Kourtchine, propose d’apprendre à déchiffrer les chiffres qui circulent, prolifèrent et parfois orientent nos existences sociales.

On pense souvent qu’il n’y a rien de plus objectif, fiable et précis que les chiffres. Mais que cachent les informations chiffrées, comme des données sportives par exemple ? Comment se construisent elles ? Si l’on pose la question « Marseille est-elle une ville sportive ?», quelles corrélations, subtils et omniprésentes, y a-t-il entre les chiffres et les mots? Cet échange ludique, s’appuyant sur la projection du film documentaire Jeux de données de Dimitri Kourtchine, propose d’apprendre à déchiffrer les chiffres qui circulent, prolifèrent et parfois orientent nos existences sociales.

- Écrire la bataille de Verdun à l’écran, 1916-2016 - Conflits actuels et communication : le dessous des images L’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) conserve, en tant que centre d’archives photographiques et audiovisuelles des armées françaises, des documents de premier plan pour retracer les manières d’écrire l’histoire de la bataille de Verdun à l’écran. Qu’il s’agisse des premiers films réalisés par la Section cinématographique de l’armée (SCA) à partir de 1916, du film muet Verdun visions d’histoire réalisé par Léon Poirier en 1928 ou encore du documentaire Apocalypse, Verdun d’Isabelle Clarke et Daniel Costelle (2016), toutes ces œuvres sont le reflet de choix éditoriaux, idéologiques et politiques qui font de la bataille de Verdun un enjeu mémoriel. Cependant, si « manipulation » de l’information il y a – littéralement puisque les supports filmiques subissent des étapes de montage, de remontage et de colorisation – ce terme doit être questionné afin de saisir la complexité d’une histoire par l’image. L'analyse filmique des images de la bataille de Verdun par des historiens sera suivie par un éclairage sur la communication par l'image des conflits contemporains par Emmanuelle Walter, responsable du déploiement de l'émission "Le Dessous des images"(Arte) et journaliste indépendante. Projection gratuite

Le film documentaire La langue ne ment pas - Journal écrit sous le IIIe Reich du réalisateur Stan Neumann (85 minutes, Arte, 2004), met en images et voix off les journaux de Victor Klemperer, alors professeur de philologie à l'université de Dresde. De 1933 à 1945, il a quotidiennement consigné et étudié la langue nazie, poison de propagande et d’asservissement dictatorial. La projection sera suivie d’une discussion élargie aux novlangues de notre temps et aux rhétoriques fascistes et populistes résurgentes.

Projection de Poison d’avril (W. Karel, 2007), suivie d'un débat animé par des professeurs de sciences économiques et sociales memebres de l'APSES, autour des questions suivantes : comment les médias participent ils à la montée des droites extrêmes ? Quel est le rôle croissant des fake news et des sondages d'opinion ? La projection sera suivie d'un débat animé par Sandrine Valcke et Dominique Bebbock, membres de l'APSES.

Ce film de 2012 retrace un moment politique crucial au Chili. En 1988, alors que le dictateur Augusto Pinochet consent à organiser un référendum sur sa présidence, les dirigeants de l’opposition persuadent un jeune et brillant publicitaire, René Saavedra, de concevoir leur campagne.

William Karel s'intéresse au rapport des États-Unis avec l’image, le cinéma et leur capacité à produire du "spectacle". Et si la conquête spatiale n’était qu’une énorme supercherie initiée par l'Union soviétique et les États-Unis ? Entre mensonges et vérités, jouant avec l’ironie, ce film mêle des faits réels à d'autres, totalement inventés et soulève la question problématique de l'utilisation des archives, à qui l'on peut faire dire ce que l'on veut. Opération Lune, Un film de William Karel (2002, 52 minutes)